texteserotiques

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Retour après un départ

naturesoumise
Mon, 02 Apr 2018 12:02:03 GMT

Une histoire a très doucement voleté dans mon âme. Des jours, des nuits, elle a circulé dans mon futur inconscient. Je cherchais la planète, l’étoile qui répondrait à mes questions. Je venais d’un long voyage qui aurait pu me détruire, qui aurait pu se terminer dans une gigantesque explosion, sorte de super-novæ sidérale. Tu en as décidé autrement, tu t’es interposée sur mon chemin. Au risque de faire partie de l’explosion finale. J’ai vu tes yeux étinceler dans ma nuit sombre et fantastique, où se dessinait progressivement mon avenir incertain. J’avais lancé des bouteilles à l’univers, car la mer ne suffirait pas à étancher la soif de réponses qui me brûlait. Femme ! Une histoire fulgurante imprévue, chargée de couleurs telle Monet construisant la nouvelle compréhension, la nouvelle invention de la couleur. Une histoire de femme, de femmes. Une histoire de couleurs, de sensations invraisemblables, l’histoire d’une main qui touche la mienne. Un court chemin qui a parcouru des années lumières d’émotions, de sensations, de couleurs, d’échanges, de mélanges, de mots d oux, tendres, qui est devenu ma maison, mon univers. Tout ça pour me permettre de devenir le cocon qui mûrissait depuis des mois, des années, qui se languissait, inconscient des beautés qui pointeraient leur nez pour explorer ce nouvel univers éblouissant. Silence. Comment se représenter ce moment de douleur infinie quand j’ai vu ta main s’évanouir dans les profondeurs insondables, lorsque mon univers est redevenu une mer sombre, agitée. J’ai vu, j’ai craint, je pleuré, lorsque l’image s’est évanouie. Tu as plongé, emporté par l’océan des rancœurs, des cultures sombres, des incompréhensions, des jalousies, la jalousie de te savoir belle, la jalousie de ne pas savoir comprendre ce que toi, tu as si bien compris. Nous étions assises, sans un mot. Petite salle du musée Marmottan. Eclairage subtile, moments sublimes des instants captés par Berthe Morisot. Douceur des pastels, une cueillette de fruits, un paysage à travers une fenêtre. Ta main qui caresse ma main. Magie de l’instant inoubliable, instant parfait de la naissance de l’amour. Larmes. Ton corps parfait qui se fond dans le mien. Nous devenons une pour l’éternité. L’huile d’argan sur ton dos, sur ton ventre plat mes lèvres sur les tiennes. L’instant d’après tu seras belle comme jamais. Tu es repartie dans ton immense hiver Tu m’as offert ta musique lancinante, Bach, Schumann, je t’ai offerte Pärt. Nous nous sommes offerts nos mots légers, profonds, doux, intenses, brûlants, échevelés, nos questions, mots d’amour. Je ne savais plus ce que le mot d’amour signifiait, tu me l’as réinventé. Tes mots se sont tus. Je vais vivre, pour toi, aussi parce que tu dois vivre. La société veut à tout prix t’éteindre. On ne supporte pas la beauté. La société ne supporte pas de ne pas diriger ce que qu’un être a le plus beau à dire. On n’autorise pas les gens qui n’entrent pas dans les boîtes. Tu es dans mon cœur. Tu le resteras à jamais. Femme.

naturesoumise
Mon, 02 Apr 2018 16:27:34 GMT

[Zoom_AL_80_251820121120151157](//muut.com/u/texteserotiques/s1/:texteserotiques:qD8b:zoom_al_80_251820121120151157.jpg.jpg) [Zoom_AL_80_251820121120151205](//muut.com/u/texteserotiques/s1/:texteserotiques:ocbX:zoom_al_80_251820121120151205.jpg.jpg)

gina12410
Mon, 02 Apr 2018 17:56:34 GMT

Juste un mot:invicta!

Candices23
Mon, 02 Apr 2018 22:03:17 GMT

Vos mots me laissent sans voix...C'est un mélange d'amour, de tristesse, de beauté, d'espoir.....

gina12410
Tue, 03 Apr 2018 14:20:06 GMT

Faut pas se laisser abattre,allez chris:https://youtu.be/Ti418ygPDtI

naturesoumise
Wed, 04 Apr 2018 14:35:53 GMT

Une sirène est passée, un soupçon, un remous, une lueur, un souffle, ou simplement une onde à peine imaginable. Comme un mystère que l’on n’osait plus rêver, le murmure a raisonné à mon oreille, ou juste dans mon cœur. Peut-être la route va surgir, légère comme une idée, comme un espoir. Ecoutons, ne faisons plus de bruit, arrêtons nos pas, plus de tentation, ne serait-ce pas juste les douceurs du printemps ? Non il est trop tôt pour distinguer sa voix, mais j’ai frissonné, ne serait-ce pas un signe ? Oserais-je rouvrir ma porte pour y laisser entrer le souffle chaud qui hésite ? Femme… Je ne pleurerai pas ne serait-ce que de joie, non ! Cri !